Loisirs motorisés dans les espaces naturels

publié le 9 décembre 2006 (modifié le 3 janvier 2016)

Le premier engouement pour les loisirs motorisés est apparu vers la fin des années 1980. A cette époque, les engins utilisés étaient principalement des motos et des voitures 4 x 4.

Un certain nombre d’associations autour de France Nature Environnement, dont l’Union touristique Les Amis de la nature, réagirent en créant la Coordination nationale pour l’adaptation des loisirs motorisés (C.A.L.M.E.). La mobilisation permit d’aboutir à la loi du 3 juin 1991 qui reste, aujourd’hui encore, le texte de référence.

Un mécontentement grandissant

Bien que son application ne fut pas absolument satisfaisante, elle permit de calmer les prétentions d’une minorité.

La situation a brusquement évolué à partir de 2005 avec la possibilité donnée aux quads de circuler sur les voies ouvertes à la circulation générale. Aujourd’hui la pénétration des espaces naturels par les pratiquants de loisirs motorisés s’intensifie d’un bout à l’autre du territoire.

Quads en procession


Cette invasion provoque dans l’opinion un mécontentement grandissant. Les conflits d’usage se multiplient. C’est pourquoi le 6 septembre 2005, la Ministre de l’Écologie et du Développement durable, Nelly Olin, a jugé nécessaire de rappeler la loi par une circulaire et d’appeler les Préfets et les services de l’État à plus de vigilance.

Suite à un recours des associations de motorisés, le Conseil d’Etat a précisé dans son arrêt du 10 janvier 2007 que la circulaire Olin ne portait pas atteinte à la liberté
d’aller et venir.

Actions et démarches

Face à cette situation, les associations regroupées au sein de la C.A.L.M.E qui représente la majorité silencieuse, sont dans l’obligation de faire entendre leur voix. C’est ce qu’elles ont déjà fait en proposant une pétition en 2006 qui a été signée par 176 887 personnes. Celle-ci a été remise à la Ministre le 24 janvier 2007 après la tenue d’une conférence de presse.

Avec la C.A.L.M.E, les associations restent mobilisées.